Exploration [pv Miragon]

Kaléï avançait parmi les nombreux bâtiments qui avaient été épargnés par l'énorme incendie, elle se demandait, comment elle même avait seulement pu survivre à cette catastrophe. Elle pénétra dans un restaurant, des cadavres été au sol, il y avait dû avoir une panique total lorsque les premières flammes avaient été aperçu. Mais la jeune fille ne fut pas surprise de trouver autant de cadavre, depuis qu'elle c'était réveillé, elle en voyait pratiquement partout où elle allait, et elle n'y faisait plus attention, au début, elle regardait pour voir si il restait quelques survivant mais cela lui prenait du temps, et de toute façon si il restait des vivants, ils seraient certainement réveillé comme elle, elle l'était. Kaléï, mit quelques secondes à repérer l'endroit où devait se trouver la cuisine, avant de se diriger vers celle-ci. Elle avait faim, pas trop soif car elle trouvait facilement des points d'eau, mais la nourriture c'était autre chose. La plupart des aliments se trouvant dans les maisons n'étaient plus bon à manger. Aussi espérait-elle que les restaurants avaient de meilleurs moyens pour conserver la nourriture. Dans la cuisine aussi il y avait plusieurs cadavres, la plupart s'étaient précipité vers la sorti, mais ils avaient été rattrapés par les flammes avant de l'atteindre aussi, presque tout les morts étaient devant la porte. Certains c'était assis dans un coin pour attendre l'inévitable, mais kaléï n'y prétta pas plus attention qu'elle n'avait prétté attention à ceux qui se trouvait dans la salle. Elle trouva un peu de sucres et d'autres aliments de bases non périssables. Elle en mit un peu dans son sac et se prépara à sortir, son visage était d'une neutralité parfaite et déconcertante.

Je marchai. J'avais besoin de me changer les idées. Depuis mon réveil, je n'arrêtai pas de me faire attaquer par des Acquas et mon corps en avait gardé les traces. Je repensais à Grégoire, à Sébastien et à Julio. Ils me manquaient tous. Cela faisait à peu près 5 ans qu'ils étaient morts. Le soleil d'Espagne me réconforta. Là, au moins, je n'avais rien à craindre. Soudain, mon ventre grogna. Je me souvins que je n'avais pas mangé depuis 2 jours. J'étais aussi maigre qu'un mannequin. Je balayai la place où j'étais du regard. Je cherchais un endroit où manger. Mes yeux s'arrêtèrent sur un restaurant espagnol (évidemment, vu que j'étais en Espagne). J'entrai. Mes dixaines de cadavres en putréfaction étaient en face de moi. Je me retins de ne pas vomir. La pièce étairt un peu trop sombre pour moi. Je fis apparaitre une boule de feu dans ma main. Le fait de voir encore mieux les cadavres me dégouta encore plus. Je cherchai la cuisine et je finis par la trouver au bout de quelques secondes. Á peine eus-je mis la main sur la porte que j'entendis un bruit. La boule de feu dans ma main grossit. Quelque soit l'inconnu, qu'il soit Fuoco ou Acqua, je me méfiai de lui. Je levai ma main pour essayer de voir plus clair. Je vis effectivement une ombre qui bougeait. Je dis :
- Qui est-là ?
J'attendai non sans peur la réponse de l'ombre. Et si c'était un Acqua ?...

Kaléï s'apprétait à franchir la porte lorsqu'elle entendit la voix, jusqu'à présent elle n'avait rencontrés personne a pars des cadavres. Kaléï ne savait pas si c'était un ennemi ou pas, mais en cas de combat, elle aurait certainement l'avantage, puisqu'elle avait entrainée et que sa faim avait disparu. Mais elle avait aussi appris à ne pas sou-estimé son adversaire, aussi resta t'elle sur ses gardes en cas d'attaques surprise. Elle ouvrit la porte derrière la quel c'était arrêté une femme âgée d'environ 30 ans est très belle. Kaléï elle n'avait que 16 ans mais elle était quand même capable de se battre à la même force. Mais elle ne le ferait qu'en défense, elle n'attaquait que rarement. Elle montra un visage sympatique et sourit volontairement à la femme,e n tant normal son visage était toujours neutre mais pouvait exprimée des sentiments qu'elle n'éprouvait pas forcément. Pour le moment, elle essayé de déterminé les forces de la femme mais sans en avoir l'air, son visage était harmonieux et semblait sourire aussi, ses yeux ne bougeait presque pas, ainsi on ne pouvait pas savoir ce qu'elle faisait réellement. Elle répondit d'une voix douce, sympatique et innocente qui comme son visage restait généralement neutre mais qui pouvait exprimer beaucoup de chose si elle le voulait bien:
-Moi, je suis là!
Elle montrait volontairement sur son visage une innocence enfantine qui n'était pas naturelle mais qui le semblait. Elle ne combattait jamais si elle pouvait l'éviter et en faisant semblant d'avoir cette innocence, on pouvait croire qu'elle avait un an ou deux de moins que son âge actuelle. Kaléï pourrait être la fille de cette femme, et elle essayait de faire appel à son instinct maternel.

Une jeune fille se présenta devant moi, souriante. Je tenais toujours une boule de feu dans ma main. Dès que je la vis entièrement, j'étouffais une exclamation : ce n'était qu'une gamine ! Ces cheveux bleus provoquèrent chez moi de l'étonnement et de la méfiance. Je lui rendis son sourire, un sourire jaune. Vraiment, cette fille ne m'inspirait pas confiance. Je descendis mon bras lentement et la boule de feu se mis au dessus de nous. Mais je trouvai que la pièce était encore trop sombre pour moi. Je leva encore ma main, une autre boule de feu, plus petite cette fois, se créa dans ma main et je jetai cette boule de feu vers l’autre en suspension dans l’air. Ce fut tout de suite plus clair. Les autres détails de la jeune fille me tapèrent dans l’œil : sa pâleur, déjà, me rendit encore plus soupçonneuse.
« Ce n’est qu’une gamine ! Tu es plus âgée qu’elle ! » pensai-je.
Mais même si ce n’est qu’une enfant, elle pouvait être dangereuse. J’avais déjà donné à cause de ma naïveté. Je regardai la jeune fille dans ses yeux bleus et lui demanda d’un ton agressif :
- Qui es-tu ?
Tout de suite, je mis ma main devant ma bouche. Comment est-ce que j’ai parlé à cette jeune fille qui pourrait être ma fille ? pensai-je. Mon instinct maternel se réveilla après s’être trop longtemps endormi. Je répétai ma question avec un ton un peu plus amical.

Kaléï savait que la chaleur des flammes qu'avait créé la femme ne lui était pas favorable, son visage montra un petit air inquiet en voyant ce que faisait la femme avec le feu, ne connaissant pas les intentions de cette jolie femme, elle préféra faire l'ignorante. Lorsque l'inconnue lui demanda d'un ton brusque qui elle était, Kaléï accentua son petit air inquiet. La femme sembla elle même surprise d'entendre le ton sur lequel elle avait parlé. Elle se reprit en reposant la question d'une façon plus maternel. Kaléï ajouta un infime air de peur à son inquiétude, et répondit d'une voix tremblante:
-Je m'appelle Kaléï, et vous?elle prit un air curieux et continua. Comment faites vous pour créer ces flemmes? Et pour les contrôler? Euh... au faites, vous voulez bien les éloigner un peu, s'il vous plaît? Je commence à avoir chaud...
À présent on pouvait voir qu'elle n'allait pas bien, mais intérieurement, Kaléï observait en détail chaque mouvement de son interlocutrice, prête à sortir sa dague à la moindre attaque. Mais pour l'instant son visage angélique exprimait un mal être. Elle attendait de voir comment cette belle inconnue allait réagir.

Je restais silencieuse quelques minutes, essayant de déchiffrer l'état d'esprit de Kaléi, puis je levai mon index et mon majeur (les autres doigts étaient serrés) et je les dirigea vers la boule de feu en l'air. Je bougeai ma main vers moi, la boule de feu suivit. Je reposai mon regard sur la jeune fille et dit d'un ton froid :
- Je suis Miragon...
Je cherchai un moyen de l'intimider pour voir sa réaction. Je repris sur un ton plus mystérieux :
- Tu me demandes comment j'ai fait ça ?
En prononçant ce dernier mot, une boule de feu se créa brusquement dans ma main. Je ne pus voir la réaction de mon interlocutrice, il faisait vraiment trop sombre. Je repris :
- Comme beaucoup de gens dans ce nouveau monde, je contrôle un des deux élèments suivants : l'eau ou le feu. Dans mon cas, je crois que tu as deviné que je contrôlait le feu.
Je pris la boule de feu dans ma main et je la lança au fond de la salle. La boule s'arrêta à 2 mm du mur, fit demi-tour et revint dans ma main. Enfin, j'éteignis la boule de feu par la seule force de ma main. Je regardai de nouveau Kaléi et continuai :
- Je suis sûre que toi aussi tu contrôles un des deux élèments, à part si, bien sûr, tu serais la seule "non mutante" rescapée de la catastrophe. Et j'amerais bien savoir lequel tu contrôle.
Je recréai une boule de feu dans ma main pour faire un effet imposant, puis j'attendit la réponse de Kaléi.

La femme lui dit s'appeler Miragon, elle trouva ce nom étrange et se demanda si se n'était pas un pseudonyme. Lorsque Miragon créa la boule de feu, la jeune adolescente prit un air impressionné, et écouta les explications de la femme, avant que celle-ci ne fasse une démonstration de son pouvoir. Kaléï accentua son air impressionné et y rajouta un peu de quelque chose qui voulait dire "la chance". Miragon lui demanda quel était son pouvoir, et Kaléï préféra faire preuve de prudence en répondant d'une voix innocente:
-Je pense que mon pouvoir doit être celui de l'eau car jusqu'à présent, j'ai toujours su où trouver de l'eau, et mes cheveux ont pris cette couleur bleu après la catastrophe, mais je n'y avait pas trop fait attention jusqu'à présent.
Kaléï fit semblant de réfléchir un moment avant de dire la supposition qu'elle c'était faites peu après son réveil, de cette façon, on pouvait croire qu'elle venait seulement d'y penser:
-Mais, vous ne pensez pas que si il y a ces deux éléments il n'y a pas les quatre? L'eau, le feu, la terre et l'air ne font-il pas partis d'un ensemble?
Kaléï se tut, son hypothèse pour l'instant semblait être la bonne mais, Miragon était la première personne vivante qu'elle rencontrait depuis qu'elle s'était réveillée, ainsi était-il possible que l'hypothèse de celle-ci puisse être juste. Bien qu'elle soit plongée dans ses pensées, la jeune fille surveillait la réaction de Miragon, ne sachant pas encore si elle pouvait être une alliée ou si c'était déjà une ennemi; Elle avait appris à rester aux aguets dans toutes les circonstances, lors de son entraînement, et on lui avait conseillé d'appliquer toujours cette méthode. L'inconvénient, c'est que l'on ne peut pas rester aux aguets en dormant, aussi la nuit est un ennemi pour Kaléï. Mais c'est grâce à cette méthode qu'elle a senti l'incendie arriver, mais celui-ci était arrivée trop vite pour qu'elle puisse prévenir qui que se soit.

J'écoutai attentivement ce que disais Kaléi. Progressivement, mon visage se contractait sous la colère que j’essayais de contenir. Dire que, depuis une dizaine de minutes, je sympathisais avec une Acqua et je ne rendais compte de rien. Même si c’est encore une enfant, elle reste un ennemi quoi qu’il arrive En y pensant, la boule de feu dans ma main grossit de plus en plus pour ensuite se diviser en plusieurs flammes. Je dis à Kaléi d’un ton agressif :
- Tu es une Acqua ?!
Les petites boules se mirent autour de moi. Cette fois, je ne dissimulais plus ma colère. Je m’approchai dangereusement de la jeune fille, la regardant droit dans les yeux. Je n’aurais plus de pitié pour les Acquas, comme ils n’en ont pas eu pour. Je murmurai entre mes deux pour Kaléi.
-Je déteste les Acquas.
Je laissai un blanc, les petites flammes grandirent. Puis, je continuai :
-Et tu sais pourquoi ?
Une petite boule de feu vint près de là où j’avais ma cicatrice. Je la montrai et je dis à l’Acqua :
-Les tiens m’ont fait ça ! Depuis, je ne fais plus confiance aux Acquas, quelque soit l’âge qu’ils ont !
Au fur et à mesure, ma voix devenait un hurlement. Les flammes devinrent gigantesques. Je conclus alors :
-Alors, je te donne 2 secondes pour sortir sinon…
Les flammes se rapprochèrent doucement de Kaléi. Je repris doucement :
-…Je te transforme en chili con carne. Vu ?
Puis, je hurlai :
-Maintenant, dégage !

Kaléï ne comprit pas la réaction de Miragon, elle n'avait pas assez vécu pour comprendre, son expression naturelle revint sur son visage, la neutralité. Elle ne bougea pas lorsque la femme s'approcha d'elle, ni lorsque les flammes grossirent, elle resta immobile tel une statue qui ne peut réagir à ce qui se passe. Miragon lui montra la raison de sa colère envers les acquas, une simple cicatrice... Kaléï ne bougea pas lorsqu'elle fut menacée, on pouvait même se demander si elle avait entendu. Oui, elle avait entendu, elle voyait très bien les flammes se diriger vers elle, mais le seul mouvement qu'elle fit, fut un petit geste à peine perceptible de la main. De l'eau arriva d'un robinet du restaurant, cette eau se matérialisa en barrière, avec d'un côté Kaléï qui avait gardé son visage neutre et de l'autre Miragon avec ses boules de flammes qui n'était plus dangereuse pour kaléï. Lorsqu'elle fut ainsi protégée de la colère de cette femme, elle dit de son ton neutre et déconcertant des paroles pleines de sagesse malgré son manque d'expérience:
-Les miens sont morts lors de la catastrophe qui a parcouru cette planète ne laissant que peu de survivant, et apportant à ceux-ci des pouvoirs. Les autres personnes qui peuvent contrôlées l'eau, je ne les connais pas et ne peu les considérer comme les miens, tu es la première personne que je rencontre depuis mon réveil, et cela fait déjà 3ans. 3ans de solitude, et le premier être humain vivant que je vois est une femme qui me déteste pour la simple raison qu'un pouvoir m'ai été donnée sans même que je sache par qui ni pourquoi. Et cette même femme croit que je vais lui obéir simplement parce qu'elle est plus âgée et que je suis plus jeune. Mais je n'obéis pas à quelqu'un juste parce qu'il est plus âgée, aussi je n'obéirais pas à ta menace. Sache aussi que je ne tiens pas à me battre contre où qui que se soit d'autres même si je saurais me défendre. Sur ceux, libre à toi de m'attaquer ou de faire demi-tour.
Kaléï avait arrêté de vouvoyer Miragon car celle-ci ne le faisait pas et elle ne voyait pas pourquoi elle, elle devait le faire. La jeune fille s'était mis en position de défense, elle n'avait pas l'intention d'attaquer, mais si la femme décidait de le faire, elle n'hésiterait pas à combattre contre celle-ci. Tout le long de ce discours, sa voix n'avait pas changé d'intonation, elle était restée neutre, ainsi que son visage, et Miragon le voyait certainement très bien au travers de l'eau limpide qui lui servait de bouclier.

Mon visage se décontracta en entendant les sages paroles de Kaléi. Je regardai dans le vide, ne savant plus quoi faire : l'attaquer ou abandonner. En fait, c'était moi qui avait joué le rôle et c'était elle qui jouait le rôle de l'enfant. Elle ne rencontre personne depuis longtemps et voilà que je l'attaque, alors que je ne sais même pas si elle est avec moi ou pas. De nombreuses images défilèrent dans ma tête : je revoyais mes fils, Sébastien et Julio, puis je revoyais ma première rencontre avec un Acqua. Je m'étais dirigé vers lui, toute souriante et il m'avait sauvagement attaqué, sans aucune explication. Pareil pour les autres rencontres, la même agressivité. Je regardai la jeune fille à travers sa barrière d'eau : un visage angélique, sage... Je tendis mon index et les petites flammes disparurent. Je baissai la tête, honteuse. Je retenai mes larmes, mais je réussis quand même à dire, la voix tremblante :
- Excuse-moi...
Je relevai la tête, mes yeux étaient rouges.
- Mais, continuai-je, j'ai tellement vécu dans la méfiance.
Je repris mon sourire légendaire et parla avec joie :
- Je me suis vraiment comportée comme une idiote, non ?
J'émis un léger rire. Puis, je parla d'un ton honnête :
- Vraiment désolée. Tu me pardonnes ?

Kaléï vit le visage de Miragon s'apaiser lorsqu'elle eut fini de parler, c'est vrai que les paroles de l'adolescente avait un sens, elle ne parlait jamais pour rien dire, et ses paroles faisaient toujours réfléchir. D'ailleurs, la femme semblait réfléchir, elle regarda la jeune fille, celle-ci avait toujours un visage neutre et angélique. Miragon finit par faire disparaître les flammes, mais Kaléï, elle ne bougea pas, ce n'était pas qu'elle croyait à une ruse de cette femme, car celle-ci se laissait trop emporté par ses sentiments pour pouvoir faire un plan pour le moment. Elle baissa la tête et s'excusa, Kaléï ne bougea pas plus. Lorsque Miragon releva la tête, ses yeux était rouges, On voyait très bien qu'elle se retenait de pleurer, elle parla encore un peu, la voix tremblante puis elle prit un sourire, et lui dit qu'elle s'était comportée comme une idiote, avant de demander d'un ton honnête si elle était pardonnée. Kaléï ne répondit pas tout de suite, la barrière d'eau n'avait pas bougé, son visage était toujours neutre. Enfin, elle répondit, toujours d'un ton neutre:
-À quoi cela peut te servir te t'excuser puis que que tu t'est déjà fait une idée sur ce que je suis? Que tu t'excuse ou non, cela ne changera rien, tu ne m'aimeras quand même pas.
Kaléï commença à se diriger vers la porte, le portail d'eau n'avait pas bougée, elle marcha tout en disant:
-Si nous sommes amenées à nous revoir, je ne chercherai pas à t'attaquer mais si lorsque tu me vois et que tu te rappelles que je suis une acqua, et que tui décides de m'attaquer, je n'hésiterai pas à me battre contre toi, et si il le faut, à te tuer. Si tu décides de m'ignorer, j'en ferai de même. Sur ce, adieu.
L'adolescente ouvrit la porte et sortit, lorsque la porte se fut refermée derrière elle, la barrière d'eau tomba. Kaléï ne courut pas, elle marcha, son visage toujours aussi neutre, le soleil était fort, aussi ne resta t'elle pas dans la rue mais pénétra dans une maison qui semblait être fraîche. Elle n'éprouvait aucune crainte concernant Miraagon, elle ne pensait pas que celle-ci chercherait à la retrouver. Elle avait préféré partit pour éviter que cette belle femme ne fasse quelque chose qu'elle pourrait regretter. Kaléï s'installa dans un endroit particulièrement frais de la maison où elle était, et s'y endormit.

Je restais là, sans bouger, car je ne savais que faire, je ne savais que dire. La jeune fille est partie alors que je ne m’y attendais pas. Je mis quelques minutes pour réaliser qu’elle n’était plus là. Je voulais simplement m’excuser pour mon comportement intolérable. Á vrai dire, moi aussi, je me serais faite une amie…Ma première amie Acqua, qui semblait avoir la moitié de mon âge…Je baissai la tête, encore une fois honteuse. Je pensais que c’était à cause de moi qu’elle était partie, à cause de moi qu’elle m’avait parlé sur ce ton, à cause de moi qu’elle est devenue une ennemie…Mon corps s’entoura de flammes petit à petit. Je ressentais une grande colère en moi, elle voulait sortir, elle voulait exploser. J’essayai de la contenir aussi longtemps que possible mais, quand je sentis que c’était tout simplement impossible, je courus vers la sortie du bâtiment pour ne pas le brûler. Dès que je sortis, les flammes grandirent. Cela me rappelait la colère de tout à l’heure mais en plus fort. Je cherchais paniquée une place déserte car ma colère risquait de tout détruire sur mon passage. Les flammes se firent de plus en plus menaçante. Je sentais que je ne pouvais plus la contenir longtemps, quand je trouvais la place déserte que je cherchais. Je me mis au centre de cette place et je laissai ma colère s’échapper. On aurait dit une explosion mélangée à des hurlements (les mieux, de rage), les flammes se propagèrent un peu partout sur la place sans toucher les bâtiments aux alentours. Je levai les bras au ciel, les flammes revirent vers moi, puis montèrent le plus haut possible. Soudain, les flammes s’enroulèrent sur elles-mêmes et formèrent une forme. J’ouvris grand mes yeux de surprise. Je n’avais jamais fait ça avant. La forme, c’était un dragon. Il ouvrit grand sa gueule et, l’instant d’après, ma colère s’était calmée. Je tombais sur les genoux, épuisée. Je réfléchis à où est-ce que je pouvais aller. Le mieux, c’était d’aller au Sahara. J’avais plein de « collèges » Fuocos. Je me levai et me dirigeai vers le détroit de Gibraltar, qui séparait l’Espagne de l’Afrique.

» Miragon ou inconnu ?
» Journal de Miragon
» Un topic avec Miragon
» Visite (Miragon, Susan, Tsuyoi)