Petite ballade [pv Susan]

Elle attrapa sa main, et se laissa entraîner sans aucune crainte jusqu'au Kilimandjaro. Elle prenait du plaisir à ce petit vol suspendue dans le vide et le trouva presque trop court, même si l'on ne pouvait pas juger si elle aimait ou non ce voyage. Elle arrivèrent sur cette montagne couverte de neige éternel, le froid était pénétrant mais Kaléï appréciait sentir cette humidité toutes proche, le manque d'oxygène ne la saisit pas, on l'avait habitué à des environnements où se trouvait peu d'oxygène, aussi n'avait-elle pas le mal de l'altitude. D'ailleurs on l'avait habitué aussi au froid et à beaucoup d'autres circonstances.

Susan se posa sur le mont Kilimandjaro avec son amie Kaléi. Elle posa son regard sur le paysage et respira un bon bol d'air frais. Elle se sentait vraiment bien ici et la fraîcheur ne la dérangeait pas. Et, au moins, ici, elle n'était dérangée par personne. Absolument personne. Un sourire illumina son visage. Elle s'assit par terre, mains posées près de ses jambes. Elle en avait presque oublié la présence de la jeune Acquas. Soudain, elle se rendit compte d'une chose qu'elle n'avait pas remarqué avant : elle n'était encore qu'une enfant et l'Ecossaise une adulte. Mais ça lui faisait tellement plaisir de se la jouer "ado" et d'oublier sa majorité. Elle se leva, s'avança prs du précipice , tendit les mains et se laissa tomber. Elle ferma les yeux car elle était sensible à cet endroit là. Un petit vent lui mettait les larmes aux yeux. Elle s'immobilisa au dernier moment dans les airs et remonta. Même en fermant les yeux, elle voyait. Elle se mit devant Kaléi et lui dit :
- Alors, qu'est-ce que tu penses de mon autre chez-moi ?

Susan la posa sur le mont et se posa aussi, elle s'assit, elle semblait apprécier cet endroit, puis elle se leva et se dirigea vers le vide où elle se laissa tomber, Kaléï ne fit aucun mouvement pour essayer de la rattraper, elle savait très bien que son amie savait voler. Elle remonta vers Kaléï, et se plaça en face d'elle en lui demandant comment elle trouvait l'endroit.
Kaléï répondit de la même voix neutre qu'à son habitude:
-Il est très beau c'est vrai
Confirma t'elle, elle ne se souciait ni du froid, ni du manque d'oxygène, cet endroit était très bien, parfait si l'on voulait se retrouver seul ou s'amuser avec des amis.

Susan regarda le ciel d'un air rêveur. Elle se félicitait d'avoir emmené Kaléi à un endroit qui lui plaisait. Puis, elle baissa le regard sur l'Acqua et lui demanda :
- Qu'est-ce que tu as envie de faire ? Moi, je n'ai pas trop d'idée.
L'Aria fit un sourire gêné.

Kaléï savourait la beauté de ce paysage sauvage du mont Kilimandjaro, elle se sentait bien ici. Susan lui demanda ce qu'elle voulait faire et elle répondit desa voix habituelle, sans changement de ton:
"On est pas obligé de faire quelque chose"
C'était nouveau pour elle, ne rien faire, avant elle faisait toujours quelque chose, soit elle s'entraîner, soit elle apprenait, puis après avoir dormis quelques heures, elle reprenait son entraînement et son éducation... Elle avait toujours était occupé, et n'avait pas l'habitude de ne rien faire, c'était une nouvelle expérience à tester.
La jeune adolescente de 16 ans, s'assit et continua d'apprécier la beauté du lieu.

Susan regarda encore une fois le paysage. Il était vrai qu’ils n’étaient pas obligés de faire quelque chose. Elle sourit de nouveau à Kaléi et lui dit :
Tu as raison, on n’est pas obligé de faire quelque chose.
Elle s’assit à côté de son amie et continua :
Tu sais, je suis très contente de te rencontrer. Franchement !
Elle se laissa tomber et ferma les yeux. Elle aimait les moments comme ça, des moments de solitude avec un ou deux amies…donc ce n’est pas un moment de solitude ^^. Elle aimait bronzer et sentir la chaleur. Chaleur…chaleur…Un des Arias américains lui avait dit que les Acquas craignaient la chaleur. Elle se demanda si cela ne dérangea pas Kaléi. Elle lui posa la question et attendit une réponse, toujours les yeux fermés.

"Moi aussi je suis contente de t'avoir rencontrer."
Répondit Kaléï à son amie, elle profitait du soleil bien que celui-ci ne procurait aucune chaleur à cette altitude.
Puis elle répondit à la question de Susan:
"Moi, non pas trop, mais si j'avais été élevés d'une manière plus générale, sans doutes que si."
Sa voix et son visage neutre, ne pouvait aider à définir si Kaléï était contente ou triste en parlant de son éducation, certain aurait sans doute était mélancolique, mais elle, elle ne se plaignait pas de son sort, tout ceux qui l'avaient entrainés étaient devenus des amis, même plus, ils faisaient tous partis de sa famille, une grande famille. Et il ne restait plus qu'elle de cette famille, qui avait été immense. Et tout ça à cause d'un incendie de malheur. Ayant cette pensée, Kaléï fut brusquement de mauvaise humeur, mais la femme à ses côtés ne pouvait s'en apercevoir puisque le visage de l'adolescente était resté neutre, sans émotions.

Un sourire illumina le visage de Susan, qui gardait les yeux fermés. Son bien-être intérieur se traduisit par son visage détendu, serein. Elle ouvrit ses mains et sentit un courant souffler dans ses cheveux. Puis, le vent devint de plus en plus fort, il la soulevait presque. Mais elle se sentait rien. Elle pensait qu'elle était toujours allongée par terre. Elle était bien. Soudain, elle sentit une précense qui lui était drôlement familière. Elle concentra un peu plus et se rendit compte que c'était le chef des Arias américains qui semblait n'être pas loin d'elle. En apprenant ça, elle poussa un petit cri d'horreur, ouvrit les yeux et s'aperceva enfin qu'elle était en l'air. Elle tomba mais, avec agilité et avec l'aide de ses pouvoirs, elle se retourna et se mit sur ses pieds. Elle regarda Kaléi avec horreur et balbutia :
- Je...je dois partir, Il...Il...Il me cherche ! Il va me tourver !

Elle observa Susan qui n'avait pas réagit à sa réponse, elle s'était allongée et avait doucement commencé à léviter dans l'air froid de la montagne, elle faisait penser à un ange assoupit. Mais au bout d'un moment, elle retomba avec agilité dans la neige avant de se relever et de balbutié avec horreur à Kaléï, Elle ne comprit pas de quoi elle avait peur mais lui adressa un sourire rassurant, même si ce n'était pas dans ses habitudes d'afficher quelque chose , elle ne pouvait pas laisser la jeune femme devant son visage neutre, impassible avec sa détresse, elle lui dit, d'un ton rassurant lui aussi:
"Ne t'inquiète pas, allons nous en et explique moi calmement ce qu'il y a, d'accord? Ça te dit d'aller au Japon?"
Elle s'approcha d'elle et lui prit la main, la serrant de façon protectrice et pour que Susan puisse la transporter sans mal.

Susan tenta de calmer ses tremblements et vit que Kaléi lui sourait pour la première fois. D'abord, elle fit des grands yeux ronds, comme si elle n'y croyait pas. Puis, voyant la réalité en face, elle en resta bouche bée. Sa peur avait disparue. Le simple fait que Kaléi lui sourisse lui redonnait du courage. Elle afficha elle aussi un immense sourire. Elle riait presque. Puis, Kaléi lui prit la main. Là, elle avait carrément envie de fondre en larmes. Elle venait de découvrir un côté de sa nouvelle amie, un côté protecteur, chaleureux, doux. A l'instant même où la jeune Acqua prononçait le nom « Japon », Susan pensa tout de suite aux sushis et pensa qu'elle n'avait mangé que de la nourriture bien grasses chez les Américains (c'est ça pour critiquer les Américains, mais bon, ils mangent quand même un peu trop de hamburgers, non ? < 3 ). Elle serra encore plus fort la main de Kaléi et dit :
-Le Japon ? Ok. Justement, j'ai un petit creu...
Elle s'envola le plus doucement possible vers l'Asie tout en racontant ses tourmentes à son amie. Elle lui annonça qu'elle avait dû quitter l'Ecosse car cela lui rappelait trop de mauvais souvenirs et qu'elle avait toujours voulu aller aux « States ». Dès son arrivée à New-York, une armée d'Arias l'avait kidnapée parce qu'ils avaient cru qu'elle venait d'Afrique, elle se demandait d'ailleurs toujours pourquoi ils lui avaient posé cette question. Puis, ils l'avaient menacé de la tuer si jamais elle mettait un pied sur le sol afriquain. Depuis ce jour, ils ne l'avaient jamais laissé repartir... Petit à petit, Susan traversa les océans et les terres et survola une espèce de grande île isolée de tous et laissa s'échapper une exclamation :
- My God ! C'est le Japon !
( tu fais encore un post et on va au Japon, ok ?)

Susan l'a regarda d'un air de total incompréhension lorsqu'elle remarqua qu'elle lui avait sourit, Kaléï pouvait avoir beaucoup de facette, autant qu'il y a de personnalités dans le monde, mais celle qui lui était propre était sa neutralité,si elle faisait autre chose, c'était dans un but bien précis, sur le moment, c'était pour rassurer son amie, peut-être comprendrait elle un jour pourquoi elle avait un visage neutre, mais fallait-il encore qu'elle lui pose la question. Susan lui serra un peu plus la main en lui parlant. Elle ne voyait pas pourquoi elle disait qu'elle avait faim, elle ne voyait pas le rapport avec le Japon. Elles s'envolèrent, et Kaléï écouta son amie, elle lui raconta beaucoup de choses sauf, la raison pour la quelle elle avait voulu partir du mont Kilimandjaro. Apparemment, elle n'avait pas gardé un très bon souvenir des autres Arias. Les îles du Japon commençait à se faire voir et Kaléï les sens aux aguets, observait les terres qui se rapprochait de plus en plus. Elle avait proposé cet endroit car elle savait qu'il appartenait aux Acquas, Susan avait donc peu de chance de rencontrer d'autres Arias.
"Oui, c'est la première fois que je viens au Japon"
L'eau qui se rapprochait aussi la laissait sereine, elle ferma les yeux de son visage angélique, qui montrait une neutralité totale.
[tu le commence au japon]

» Abscence de Susan